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pour bien comprendre ce blog et expérimenter ce qu’il propose, Théophile l’Ancien vous suggère de commencer par les deux articles suivants :
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A multi language web site is under construction. Very soon you will be able to read again the dialogues between Théophile The Elder and Theophile The Younger.
Thank you for you kind patience.
Theophile the Elder

jeudi 25 août 2016

Devenir mère


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En chemin avec Théophile l'Ancien 

Aujourd'hui, Eléa semble contrariée :
Tu sembles inquiète et fatiguée, lui dit Théophile l'Ancien en l'accueillant.

C'est vrai, dit elle, je me sens parfois découragée. Depuis que j'ai mon bébé je n'arrive plus à méditer. Mes nuits sont plus que courtes et dans la journée je n'arrive pas à me poser pour faire ma pratique. Je dois essayer de répondre aux besoins de toute la famille, tenir la maison, sans parler du travail que j'ai repris depuis peu. Les rares fois où je trouve un moment pour essayer de méditer je suis assaillie par toutes les choses que je dois faire et les soucis du quotidien. Quant au nettoyage, je m'effondre le soir, culpabilisée et frustrée...

Théophile la regarde tendrement et lui répond d'une voix bienveillante :
C'est une grande chance de pouvoir accueillir une nouvelle âme. Ne t'inquiète pas, les Maîtres savent très bien ce que c'est qu'être mère. C'est un travail d'amour épuisant qui occupe vingt-quatre heures sur vingt-quatre. J'appelle cette période "le doux esclavage".Etre mère d'un jeune enfant est un excellent exercice pour s'oublier soi-même, se dépasser, se transcender.

Oui , c'est vraiment ça Théophile, j'ai l'impression de repousser mes propres limites, aussi bien physiques car je dors peu que celles de mon caractère : je puise dans mes ressources de patience, d'amour, de dévouement et mon ego a parfois beaucoup de mal à accepter ces bouleversements.

La seule chose qu'il te reste à faire, c'est d'être le plus possible connectée au cœur de ton enfant, d'émettre une vibration d'amour vers lui et la faire rayonner tout autour de toi. Vise l'infini du cœur et tu me diras ce qu'il en est.
Ceci est une pratique merveilleuse et réjouissante qui vaut bien les pratiques quotidiennes de la méditation et du nettoyage.
Pour
être une mère parfaite, il faut avant tout viser le cœur de ton enfant. Tu réponds alors à tous ses besoins. Souviens toi que l'âme de ton fils t'a choisie avant de s'incarner, elle te connaît parfaitement. Alors contacte son âme pour le connaître à ton tour et être réellement en harmonie avec lui. Dans les premiers temps de sa vie de bébé, il n'y a pas d'autres moyens de communication. Tu as pu regarder les yeux de ton bébé au moment de sa naissance : son regard était galactique. Il donne l'impression d'être à la fois ici et de l'autre côté. C'est la raison pour laquelle pendant un an, il faut beaucoup porter son bébé dans les bras pour qu'il finisse de s'incarner complètement. Il a besoin d'être rassuré, de sentir ton amour, ta vibration aussi bien que ta voix et ton odeur. Il t'a connue intimement pendant neuf mois, il a encore besoin de ton contact.

C'est ce que je sentais intuitivement, mais on me dit souvent qu'il ne faut pas le garder aux bras, qu'il va devenir capricieux et que je dois le laisser pleurer dans sa chambre.

Quand un bébé est mis dans une autre chambre, il se sent perdu : il ne supporte pas la séparation comme nous ne supportons pas notre séparation d'avec le Divin. Alors garde le près de toi jusqu'à ce que la distance ne soit plus une séparation, un arrachement pour lui... et pour toi. Quand tu dois le confier à quelqu'un ou le placer dans une crèche pour aller travailler, maintiens un lien mental de cœur à cœur avec lui, comme le Divin le fait avec nous.Il n'aura alors plus peur de la séparation car il recevra en permanence ton amour où que tu sois. Si tu culpabilises, il le sentira et sera malheureux. C'est tout l'intérêt du souvenir constant, il empêche de former et de projeter des pensées inutiles.

Mais qu'en est il de ma pratique, de mon travail spirituel ? J'ai tellement l'impression de ne pas faire ce qu'il faut et de me laisser submerger par mes émotions, ma fatigue, je ne me sens pas à la hauteur, s'impatiente Eléa.

Tu sais , je suis admiratif de la grande patience des mères envers leur enfant, la rassure Théophile.
Il est dit que la patience est l'apprentissage de la foi. Alors, tu vois, tu travailles en même temps sur ton caractère et ta foi. Donner naissance et accompagner un enfant est un véritable parcours initiatique. Il est fait sous l'égide et la protection de la Mère Divine que l'on peut considérer comme l'aspect féminin du Divin.
Lorsque tu as l'impression de ne plus y arriver, prends alors quelques secondes pour te reconnecter à ton cœur. Et si tu n'y arrives pas non plus, alors envoie un SOS silencieux au Maître par l'intermédiaire de ton cœur. N'utilise surtout pas ta tête car dans ces moments là, elle ne peut te dire que des bêtises comme : "Je suis coupée du Maître, je ne mérite pas..., je suis une mauvaise mère." et autres inepties du même genre.

Eléa se détend un peu et continue d'écouter la voix douce de l'Ancien.
Pour moi un maître est une "super mère" dont l'amour est inconditionnel et infini , continue le vieil homme les yeux mi-clos.

Un doux silence s'installe.

Plonge dans ton cœur chère enfant, reprend-il en la fixant de nouveau, cesse de penser, en plus tu n'as pas le temps de le faire, laisse toi porter par ton intuition, l'amour étant ta priorité.
Le cœur est ta patrie, ton véritable maître et si tu le veux bien, nous en faisons tous partie.
Profite bien de ce temps béni avec cette petite âme. Nos enfants grandissent si vite. C'est un grand-père qui te le dit.

Eléa rassérénée s'immerge dans la quiétude de l'instant.




Théophile l'Ancien
Extrait de Dialogues avec Théophile l'Ancien
Echanges avec Eléa
http://theophilelancien.blogspot.fr/

jeudi 18 août 2016

De l'observation intérieure


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En chemin avec Théophile l'Ancien 

Bonjour Théophile, aujourd'hui j'aimerais te poser une question : celle de l'évaluation de ma pratique, de ma méditation. Je connais également de nombreuses personnes qui se disent : "Je pratique depuis longtemps et je ne sais pas où j'en suis. Je ne sais pas vraiment ce qui se passe..." Que peux tu nous conseiller ?, demande Théophile le Jeune.


L'Ancien réfléchit un intant avant d'expliquer:
En fait le problème, c'est qu'après un certain temps de pratique, on risque d'entrer dans une routine méditative, de ne plus être dans une dynamique intérieure. La pratique devient une sorte de rituel. Il nous faut absolument retrouver le sens de la méditation. Elle doit nous conduire à un état d’intériorisation qui va ensemencer notre vie, notre journée et qui va nous faire vivre sur un niveau vibratoire plus élevé et un niveau de conscience plus subtil.
Lorsque l'on se rend à une méditation de groupe, il faut se préparer à l'avance.

Ce qui est important, c’est d'éviter d'agiter notre mental avant de venir et laisser tous nos problèmes à la porte de la salle de méditation. On peut toujours les récupérer après si on le souhaite. On commence par se mettre, ici et maintenant, dans un état non mental et une vigilance du cœur.

C’est pour cela qu'il est préconisé d'arriver au moins un quart d'heure avant le début de la méditation de groupe pour s'y préparer. Ainsi lorsque la méditation commence, nous sommes déjà au contact de la Source de lumière dans notre cœur et la méditation peut débuter instantanément. Il n'y a plus à lutter contre le mental et ses turbulences.
L’important aussi, c’est de voir, de sentir dans quel état spirituel nous sommes avant de commencer la méditation. C’est ce que nous appellerons "la lecture de condition". Mais les gens disent : "La lecture de condition, je n'y arrive pas, c’est compliqué…" Cela n'est pas compliqué, c’est en fait très simple ; il suffit d’observer son atmosphère intérieure, sans jugement, sans évaluation, éventuellement sans mot car parfois on ne trouve pas les mots pour décrire ce ressenti. D'ailleurs, faut-il mettre des mots quand nous admirons un magnifique coucher de soleil ? Ce n'est pas nécessaire, on le contemple simplement,tranquillement et on ne s'en lasse jamais.

Nous méditons ensuite, entre une demi-heure et quarante cinq minutes. Nous avons des hauts et des bas. Nous pouvons être perturbés, distraits par les bruits ambiants, mais ce n'est pas grave. Chaque fois il nous faut doucement revenir sur la Source de lumière dans notre cœur.

Ce qui est important dans notre "évaluation spirituelle" ou plutôt dans l'observation, c'est que nous appréciions la qualité de notre atmosphère intérieure. Quand la méditation se termine ce n'est pas du tout la fin. Cela continue, la phase de méditation s'arrête, mais la suite est tout aussi importante.

Essayons de ne pas ouvrir les yeux. Restons absorbés dans la méditation, nous sommes toujours dans le "non  mental". Ensuite nous revenons tout doucement à la surface de notre être,tout en restant très attentif à notre espace intérieur, à notre vibration intérieure. Et là se pose la question : "Est-ce que ma condition a changé par rapport à mon entrée dans le hall de méditation ? Est-ce que c’est la même atmosphère en moi ? Est-elle plus légère, plus subtile ? Ce sont des choses simples à observer. Quand nous sommes vraiment absorbés, nous "entendons" une qualité de silence en nous, autour de nous ; cette même qualité de silence qui s'installe dix minutes avant le début de la méditation, quand tout le monde s’absorbe et que nous avons l’impression que nous allons tous "plonger". C’est tout l’intérêt de méditer en groupe. Nous sommes en présence de gens qui ont l’habitude de méditer et c’est très favorisant. Il y a les bruits, les présences qui peuvent perturber, mais cette absorption intérieure généralisée va nous aider. En même temps cette aspiration générale va déclencher la transmission d’énergie yogique qui va alimenter nos cœurs. Les gens qui méditent dans les grandes profondeurs ont une aspiration énorme. De fait, les personnes qui débutent, qui s’entraînent qui ont plus ou moins de facilité à méditer, sont automatiquement entraînées, aspirées, portées par ce courant, et cela est bénéfique pour tous.

Revenons à l'évaluation de la méditation, ce qui est intéressant est de sentir notre atmosphère intérieure, ferme les yeux veux-tu ?
Observe ton atmosphère intérieure.
Ne porte aucun jugement.
Observe juste le résultat du processus de la méditation.
Ce n'est ni bien ni mal, c’est un constat tranquille.
C'est comme c'est.

Notre guide donne deux conseils:
Il nous propose de maintenir notre attention sur cette vibration intérieure, et, par moments dans la journée, de s’intérioriser quelques secondes afin d'avoir accès de nouveau à notre être intérieur, d'être encore au contact de cette vibration intérieure.
Il conseille aussi de ne pas figer cette même vibration, afin qu'elle garde sa dynamique et qu’elle puisse se déployer. C’est intéressant dans le sens où la pratique n’est pas rigide, la condition intérieure n’est pas immuable. Elle est vivante, elle peut et doit se développer.
Le processus intérieur est alors actif vingt-quatre heures sur vingt-quatre et les progrès spirituels sont foudroyants.

Plus de routine, mais enthousiasme et joie !, conclut malicieusement le vieil homme.


Théophile l'Ancien
Extrait de Dialogues avec Théophile l'Ancien
L'initiation de Théophile le Jeune
http://theophilelancien.blogspot.fr/

jeudi 11 août 2016

La Source et le But


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En chemin avec Théophile l'Ancien 

Aujourd'hui, j'ai une question pratique et philosophique, annonce très sérieusement Théophile le Jeune. Les voies spirituelles tout comme les religions prônent le retour à la Source pour certains, à Dieu pour d'autres. J'ai plutôt envie d'aller de l'avant, d'évoluer, de progresser vers le But. Il semble m'aspirer vers lui, en lui. Avec le concept de source j'ai l'impression de retourner en arrière.

Ce que nous faisons est un voyage immobile, commence Théophile l'Ancien, c'est la physique quantique qui permet de mieux comprendre le phénomène. En effet, continue le vieil homme, nous faisons des bonds de dimensions en dimensions. Dans chaque dimension nous cheminons d'étape en étape, de point en point. Chaque point est un monde en soi. Nous y restons le moins longtemps possible afin de conserver la dynamique de notre progression. Le plus souvent, c'est le guide spirituel qui donne le rythme du voyage. Il donne des « poussées ». L'âme progresse de point en point (chakras) et le guide donne les coordonnées pour les différents sauts quantiques. Ce sont des initiations, mot qui vient du latin « in ire » : « s'avancer dedans », « aller à l'intérieur ».

Comment procède-t-il ?

Par résonance : le guide crée en lui-même la condition dimensionnelle et la transmet à son disciple qui se jette dans l'inconnu.

Il faut avoir confiance !

Les expériences passées donnent la foi et la confiance, mais c'est l'amour réciproque entre le disciple et le guide qui fait des merveilles.

On avance donc simultanément vers le But, tout en retournant à la Source ?

Oui, à zéro plus ou moins l'infini.
Passons en mode méditation, tu vas mieux comprendre.
Connecte-toi mentalement à la Source, demande Théophile l'ancien,

Je reçois la transmission de la Source, c'est très doux, murmure le jeune homme pour lui-même, j'ai la sensation de nager dans une eau imprégnée d'amour.

– Maintenant fixe le But, le point de lumière du symbole, lui intime l'Ancien.

Je me sens aspiré comme dans un vortex. Il y a de la puissance, de la force. J'ai la certitude qu'avec cette transmission rien ne peut arrêter ma progression.

– Et maintenant mets toi simultanément au contact de la Source et du but, continue l'Ancien.

Théophile le Jeune semble radieux.
Impressionnant ! C'est immobile, c'est comme un mouvement sans mouvement, une force sans force sidérale, sidérant ! Indescriptible !

Tu peux ouvrir les yeux en veillant à garder cette condition.
Ce que tu viens de vivre est la réalité du reflet du « but/source ». En vérité, c'est la même chose. Certains parleraient de l'alpha et de l'oméga.

– C'est un cercle : il n'y a plus de début ni de fin, les deux se confondent, explique le jeune Théophile.

Oui, c'est pour cela que l'on parle du zéro infini, du saut dans « l'éternité/présent ». C'est un cercle dont la circonférence est infinie et le centre partout.

Est-ce cela l'omniprésence divine ?

Exact, d'où le voyage immobile que nous faisons dans notre propre centre.

Si je comprends bien la source qui me faisait penser au passé et le but que j'associais au futur, tout cela est en réalité une projection mentale de ma part. En fait le But et la Source se confondent n'est ce pas ?

C'est grâce au présent éternel de ton cœur que tu accèdes à cela. L'amour est le liant, le plus beau passeur trans-dimensionnel.

Mais j'imaginais la transmission comme un courant provenant du But, du Centre ?

C'est aussi vrai. Le courant manifeste le Verbe créateur. Plus le Verbe s'éloigne du Centre, plus il apparaît comme dense. Il ne manifeste sa puissance qu'à partir de la région cosmique (deuxième étoile du symbole) et la densité à partir du monde de la manifestation (première étoile).

Méditons sur cela, veux-tu ?, dit le vieil homme en guise de conclusion.

Ils partirent ensemble pour le voyage immobile de l'âme portés par l'amour infini.


Théophile l'Ancien
Extrait de "Dialogues avec Théophile l'Ancien"


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jeudi 4 août 2016

La mise à l’épreuve


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En chemin avec Théophile l'Ancien 

Je voudrais que tu m'expliques la notion de mise à l'épreuve par les Maîtres au cours de l'évolution spirituelle du disciple. Si le Maître est tout amour, quel besoin de tester son disciple de façon parfois rude ?, interroge Théophile le Jeune.
Il y a deux aspects dans la voie spirituelle que nous empruntons : il y a une forte accélération de l’évolution, mais aussi du karma individuel, répond Théophile l'Ancien. Les Maîtres s'efforcent de guider, mais aussi de nettoyer et d’éliminer le karma et ses samskaras au fur et à mesure de l’évolution du disciple.
Ils sont très enthousiastes et prêts à accélérer encore plus (à l’infini), mais ils leur faut respecter les capacités de l’être. Une avancée prématurée de l’être pourrait avoir un effet inverse et l’arrêter, voire le détruire. Il s’agit d’un savant dosage. La mise à l’épreuve est un test qui leur permet de s'assurer de l’état du disciple, de sa maturité et de ses capacités à aller de l’avant. Ils ont tout le temps du monde pour cela, mais la vie humaine est très courte. Il est très rare, bien que cela arrive parfois, qu’une telle progression puisse avoir lieu en un temps aussi court que celui d’une vie. C’est la raison pour laquelle il y a tant de vies à leur disposition. C’est plus adapté. Tu as remarqué que les plus gros obstacles sont de l’ordre de l’inconscient. Ils sont structurellement engoncés dans la personne qui ne peut en aucun cas les distinguer, encore moins les dépasser. Les épreuves sont là pour permettre de « dé-sidérer » l’être, de le secouer. Le choc est propice à l’avancée, à la transformation. C’est un acte d’amour. L’épreuve est nécessaire. Ce sont les Maîtres qui ont accès à la Volonté divine qui en sont chargés. Ils en ont la volonté par amour. Comprends-tu que cela représente une bénédiction et en aucun cas une punition ? Tout est une question de point de vue. Ils ne veulent que le Bien pour les aspirants et les disciples. Les autres subissent le même sort, mais dans une moindre mesure. Ce sont des petits enfants dont la conscience et les possibilités sont limitées. Quand l’enfant atteint cinq ou six ans il est en mesure d’apprendre à lire et à écrire. Son cerveau est mature. C’est le moment pour le faire. Il en est de même pour tous les êtres humains. Nous ne pouvons accélérer le processus. Ils mûrissent naturellement sous le soleil et la pluie de Dieu. Ils ont aussi leur lot d’épreuves et de souffrances, mais dans une moindre mesure. Tout est dosé par les Maîtres du karma, rien n’est laissé au hasard. Leur patience et leur amour sont infinis pour tous. Leur regard est tourné vers Dieu, comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs ?
J’ai l’impression que cela se fait par la « vie » et qu'on peut juste les accompagner durant le temps de l’épreuve afin qu’ils la passent plus facilement. On peut aussi leur offrir les outils humains et spirituels à disposition comme la méditation et le nettoyage, ajoute Théophile le Jeune. LIEN
Tu as donné le mot clef, s'exclame Théophile l'Ancien : « Cela se fait ! » La volonté n’est pas personnelle. Elle permet à la Volonté divine d’agir. Cela se fait. Les Maîtres sont plus spectateurs qu’acteurs. Ils permettent au cours d’eau de l’évolution de descendre harmonieusement dans chacun des êtres. Ils l’orientent, certes, mais dans la mesure du possible, ils retirent le plus grand nombre d’obstacles ; par moment, certains doivent être conservés pour le bien de l’aspirant. Il y a une leçon à tirer, un enseignement bénéfique. Certaine fois, il y a même une joie à voir arriver l’épreuve, car c’est une merveilleuse opportunité de voir la Divinité à l’œuvre. Le disciple sait que c’est une source d’évolution rapide et il s’en réjouit. Une jubilation s'installe dans l'épreuve pour celui qui en saisit toute la portée. Les Maîtres voient la même chose pour chacun. Il n’y a rien de morbide dans tout cela. Ce sont souvent les religions qui n’ont pas saisi le sens de l’épreuve. Elles y ont associé le péché, la punition divine et je ne sais quoi encore.
L’épreuve annonce une avancée vers Dieu. Il faut s’en réjouir au lieu de la craindre et de se lamenter. Il faut l’accueillir comme un présent qui nous est offert, comme la bénédiction qu’elle est. Tu peux dès à présent changer définitivement ta vision de l’épreuve.


Théophile l'Ancien
Extrait de "Dialogues avec Théophile l'Ancien"