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En chemin avec Théophile l'Ancien
Théophile
le Jeune interroge l'Ancien sur son caractère.
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L'Ancien.
– Le nettoyage
enlève les samskaras (les impressions, les complexités qui se sont
accumulées au niveau de notre être subtil), mais il aura peu
d'incidence sur l'ego et ses tendances constitutionnelles, ses
tendances acquises.
Théo.
–
Que sont ces tendances et
d'où viennent-elles ?
L'Ancien.
– Comme je
l'ai déjà dit, l'âme, avant de s'incarner, choisit sa
destinée, toute sa destinée. Elle détermine le lieu et l'époque
de son incarnation ainsi que les parents et la lignée qui
l'accueilleront. L'âme individuelle va se créer une personnalité
adaptée à la mission de vie qu'elle a définie avant de s'incarner.
Théo.
–
J'imagine que chaque
incarnation a un propos individuel en rapport avec sa propre
évolution.
L'Ancien.
– C'est cela, la Terre
est une école. La maturité spirituelle de ton âme et les leçons à
apprendre auront une incidence directe sur les péripéties de ta
vie. Il faudra souvent plusieurs vies pour terminer une leçon.
Imagine que les Vedas affirment que le cycle d'une âme est de quatre
millions huit cent mille vies !
Théo.
–
Sacré travail pour ceux
qui font de la régression à la recherche de leurs vies passées !
L'Ancien.
– La recherche dans les
vies passées n'est pas nécessaire car nous sommes dès à présent
une synthèse de tout ce que nous avons été durant nos vies
passées.
Théo.
–
Pourquoi oublions-nous nos
précédentes incarnations ?
L'Ancien.
–
Afin de ne pas subir le
poids que représenterait cette mémoire.
Théo.
–
Les Maîtres de sagesse
peuvent-ils travailler sur les vies passées ?
L'Ancien.
–
Oui,
ils
y sont habilités. Ils peuvent lire ce qui bloque l'évolution
d'une
personne
et le retirer. Ils nettoient le
corps causal (corps de l'âme),
ils
savent quand et comment agir à bon escient.
Théo.
–
Mais alors comment
constituons-nous notre personnalité ?
L'Ancien.
– Notre âme extrait de
la banque de données qui est stockée dans notre corps causal les
matériaux nécessaires à la constitution d'une nouvelle
personnalité. Ils sont sous forme de graines ou samskaras. L'âme se
construit alors une personnalité adaptée, en relation avec sa
propre leçon de vie, sa destinée.
Théo.
–
Cela ressemble beaucoup à
la fécondation humaine à partir des matériaux génétiques, de
l'ADN, fournis par les parents.
L'Ancien.
– En fait, l'ADN est le
reflet matérialisé des samskaras. Il n'y a pas de hasard : au
moment de la conception, le matériel génétique entre en résonance
avec celui fourni par le corps de l'âme.
Théo.
–
Pourrions-nous
considérer
les géniteurs comme
deux champs magnétiques porteurs de matériaux génétiques ou
samskariques qui
attireraient
l'âme adéquate et lui permettraient
de se constituer une personnalité dotée des trois corps et des cinq enveloppes dont tu m'as déjà
parlé ?
L'Ancien.
– C'est bien résumé. Tu
comprends pourquoi nous disons que l'âme endosse une personnalité,
tel un habit qui lui donnera la possibilité de vivre une expérience
humaine taillée sur mesure. Il est important de savoir qu'avant de
s'incarner l'âme choisit le lieu et le moment exact de son
incarnation ainsi que celui du départ de cette Terre.
Théo.
–
Mais si nous mourons par
accident ou par maladie ?
L'Ancien.
– L'âme se retire du
corps quand elle a fini son parcours de vie et elle utilise la
maladie ou l'accident à cette fin. A ma connaissance seul le suicide
échappe à cette règle.
Théo.
–
Ce doit être la raison
pour laquelle presque toutes les religions s'opposent au suicide et à
l'euthanasie.
L'Ancien.
– Fort probablement,
c'est un sujet que nous aborderons à un autre moment.
Théo.
–
Mais alors, si nous étions
conscients de tout cela, nous ne devrions plus avoir peur de la mort.
En fait, nous quittons simplement un corps et sa personnalité, tel
un vieux vêtement qui a fait son usage et
rempli
son propos. Le sujet
m'intéresse, mais il me semble que nous nous éloignons de ma
question.
L'Ancien.
– Au contraire ! Nous y
sommes. Une fois l'âme incarnée, la personne a le libre choix de ses
décisions et de ses actions. Elles proviennent soit d'un cœur
purifié et connecté, soit de nos tendances égotiques. L'ego s'est
constitué par des tendances et il est alimenté par ses
samskaras. Les tendances sont le lit de la rivière et l'ensemble des
samskaras est l'eau qui coule dans cette rivière. Donc notre but est
d'assécher la rivière par le nettoyage
pour qu'elle ne soit plus alimentée par les impressions, mais les
tendances demeurent et l'ego peut jouer avec.
Théo.
–
Mais alors comment
travailler sur cet ego ?
L'Ancien.
– La meilleure façon que
je connaisse est d'être en permanence connecté à son cœur.
Théo.
–
C'est ce que je m'efforce
de pratiquer !
L'Ancien.
– Je sais, cela demande
beaucoup d'entraînement pour être au contact permanent de la
vibration du cœur et
se laisser absorber par elle.
Théo.
–
J'ai vu Daaji, il donne toujours l'impression d'être en méditation
les yeux ouverts. Par moments, j'ai presque l'impression qu'il va les
fermer tant il est absorbé dans le Divin. Sa voix semble sortir
directement du cœur.
C'est à peine si ses lèvres bougent. Il donne l'impression que "ça"
parle et non qu'il parle. Au début cela me faisait bizarre, mais ses
paroles sont tellement justes, fascinantes. Il est à la fois
profondément dans son cœur
et pourtant pleinement avec nous.
L'Ancien.
– C'est ce que nous
appelons le sahaj-samadhi.
Je l'ai remarqué aussi chez Chariji.
Il semblait avoir l'œil gauche tourné vers le cœur
et le droit tourné vers nous. Il m'a avoué que Babuji était comme
cela aussi. C'est la plus haute condition divine que puisse atteindre
un être spirituel incarné. Il est totalement immergé dans le
Divin. Il s'est totalement abandonné
au Divin, tout en
étant pleinement présent à la vie et à son entourage.
Théo.
–
C'est mystérieux, comment
y arriver ?
L'Ancien.
– C'est le résultat de
longues années de pratique spirituelle sous l'égide d'un guide
compétent.
Théo.
–
Cela n'est guère
encourageant. Pour vous les anciens, dix ans semblent un court
instant, mais pour nous les jeunes impatients, deux ans paraissent
une éternité !
L'Ancien.
– Tu peux toujours
utiliser ton joker. Tu sais ce moyen plus rapide ...
Théo.
–
L'amour ! Bien sûr ! Mais
je n'arrive pas y demeurer en permanence ; d'où ma question.
L'Ancien.
– Personne n'arrive à la
maîtrise d'un art, sans un dur travail. Même les virtuoses
travaillent régulièrement et sont accompagnés par des maîtres
dans leur art, alors imagine ce que demande la maîtrise du Soi !
Théo.
–
En effet, si je comprends
bien, c'est le Soi qui peut seul maîtriser l'ego et non l'inverse.
L'Ancien.
– Je ne connais que trois
approches pour harmoniser l'ego : dans les deux premières l'ego est
subjugué par l'amour qui est la nourriture de l'âme. Essayons
veux-tu ?
A
suivre...
Théophile
l'Ancien
Extrait de Dialogues avec Théophile l'Ancien
L'initiation de Théophile le Jeune
http://theophilelancien.blogspot.fr/
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L'initiation de Théophile le Jeune
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