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En chemin avec Théophile l'Ancien
Eléa
est revenue chez Théophile l'Ancien, cette fois souriante et
détendue.
– Bonjour
Théophile, j'ai bien repensé à tout ce que tu m'as dit la dernière
fois et vraiment, au fond de mon cœur,
je ressens l'envie d'avoir un autre enfant. Bien sûr ce ne serait
pas dans l'immédiat, mais j'aimerais que mon enfant ait le bonheur
et la joie de grandir en compagnie d'un frère ou d'une sœur
et que nous formions une jolie famille.
– De
nos jours, c'est une très bonne chose que les enfants soient
désirés, attendus et choyés. Par contre, c'est un peu dommage
qu'ils soient souvent programmés à partir de raisons matérielles
plutôt que par amour. J'entends beaucoup de jeunes femmes qui
déclarent vouloir profiter de la vie, "faire la fête",
comme elles disent, et quand elles décident que c'est le moment
d'avoir un enfant, elles sont malheureuses de ne pas rencontrer de
mari ou de se trouver face à des problèmes de fertilité.
– Mais
enfin Théophile, la contraception est quand même un réel progrès
pour les femmes et une grande liberté !, s'insurge Eléa.
– Oui,
bien sûr, c'est un progrès certain qui empêche bien des drames et
des vies gâchées. C'est aussi un droit, celui de choisir sa propre
destinée. Il n'en demeure pas moins que la venue d'une âme au sein
d'une famille reste toujours un mystère. J'ai déjà expliqué
comment le futur être choisit ses parents et son environnement.
– Justement,
parle-moi un peu plus de la destinée et du rôle de la conception,
reprend Eléa curieuse.
– C'est
assez simple, commence Théophile, avant de venir sur terre, l'âme
choisit le type d'incarnation qu'elle veut vivre en fonction de son
évolution spirituelle et en liaison avec les lois du karma (la loi
de cause à effet liée au grand passé). Dans ce but, elle se crée
une personnalité adéquate, des étapes, des épreuves à passer en
fonction des objectifs à réaliser. C'est cela la destinée à
accomplir.
– Qu'en
est-il du libre arbitre alors ?
– De
mon point de vue, c'est celui d'accomplir la véritable destinée de
son âme, ou non.
– Comment
connaître la destinée que notre âme a choisie ?, interroge la
jeune femme.
– En
écoutant son cœur en permanence,
en suivant ses directives, ses indications. Il suffit de se poser
régulièrement la question : "Suis-je en harmonie avec moi-même
?"
– J'ai
l'impression que nous faisons un peu n'importe quoi avec notre libre
arbitre, constate Eléa.
– Souvent,
approuve Théophile, les personnes vont au gré de leurs désirs, de
leurs ambitions et se perdent en route.
– Mais
sont-elles malheureuses ? La plupart du temps elles ne se posent pas
de questions, rétorque la jeune femme.
– A
toi de me le dire, Eléa. Regarde autour de toi, les personnes
sont-elles vraiment heureuses ?
Eléa
reste pensive.
– Mais
revenons à la deuxième partie de ta question : je pars du principe
que tu as bien choisi l'âme sœur et que tu veux lui offrir un bébé, fruit de
votre amour. C'est le plus bel acte créateur qui soit. Il est à
l'image de celui de Dieu donnant naissance à la Création.
–
Quel
est le meilleur moment pour cela ?, l'interrompt Eléa.
–
Celui
indiqué par vos deux cœurs réunis. C'est un acte sacré, une âme
en lien avec les vôtres va vous être confiée. Et en tant que mère,
nous en avons déjà parlé, tu connais tous les sacrifices et
les difficultés que cela entraîne.
– Mais
quelle merveille ! Quel enchantement aussi de tenir son enfant dans
ses bras ! Je ne pourrais pas imaginer vivre sans lui, même si je
suis souvent obligée de me dépasser par amour pour lui et d'aller
au-delà de mes limites. Mon mari et moi le chérissons plus que
tout.
– Mais
revenons à la conception. J'ai bien compris l'aspect spirituel de la
venue d'une âme qui choisit les parents et l'environnement qui
seront les plus propices à son évolution, cependant tu sembles
éviter l'aspect charnel, le plaisir et la sexualité qui font
complètement partie de cet acte créateur, reprend Eléa.
-
Cela fait partie de l'intime, mais nous pouvons l'évoquer si tu le
souhaites. La sexualité est absolument naturelle. La notion de
péché est une invention des religions. Le plaisir est le reflet de
la félicité de l'âme quand elle est en union avec Dieu et
l'orgasme est celui de l'extase, du samadhi, mais ce qui est
remarquable aussi, c'est la paix,
la tranquillité que l'on peut ressentir après l'acte d'amour. Tout
comme après une méditation profonde lorsque l'on est en Union avec
le Soi. On ne voudrait pas revenir. On revient lentement à la
réalité. Tout est alors à sa juste place. Tout semble en harmonie,
en équilibre, dans la joie et le bonheur de l'instant présent.
-Tu
parles de la sexualité ou de la méditation ?
L'Ancien
garde le silence.
Eléa
sourit et relance la discussion.
– Parle moi de la conception maintenant.
– Parle moi de la conception maintenant.
– La
conception se fait à plusieurs niveaux, reprend l'Ancien. Pour des
êtres spirituellement conscients, il y a avant tout un appel du cœur
et un rendez-vous d'amour avec l'âme de leur futur enfant. Il existe
trois niveaux dans la fécondation : celui de l'esprit, celui du cœur
ou de l'âme et celui des corps, mais ce que nous oublions, c'est
qu'avant la fécondation physique, les essences et les âmes des
parents s'unissent. La procréation ne peut se faire sans cela. Lestroisâmes sont en accord. Celle du futur bébé sait où elle va,
quant aux parents… ils vont le découvrir... n'est-ce pas Eléa ?
Théophile
l'Ancien
Extrait de Dialogues avec Théophile l'Ancien
Echanges avec Eléa
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Echanges avec Eléa
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